Aux Etats-Unis, les 500 miles d'Indianapolis dépassent le cadre du sport automobile. Chaque année, depuis la création de l'événement en 1911, la course a lieu le dernier week-end de mai, lors du Memorial. Des centaines de milliers de spectateurs, de fans de vitesse, prennent place dans, et autour, de l'Indianapolis Motor Speedway pour mater des monoplaces effectuer 800 bornes, soit 200 tours, sur ce circuit ovale, rapide et spectaculaire.Pour la 101e édition de l'épreuve on espérait voir le Français Sébastien Bourdais tenter de bien figurer, aux côtés du pilote espagnol de Formule 1 Fernando Alonso. Le premier s'est sérieusement blessé lors des qualifications et n'a pas participé à la course tandis que le second a abandonné à 20 tours de l'arrivée.Parti en pole positon, le Néo-Zélandais faisait figure de favori et pouvait espérer remporter la course une deuxième fois, lui qui a déjà été titré en 2008.Lors du 53 e tour, sa monoplace a percuté celle de Jay Howard qui était alors à la dérive. La voiture de Scott Dixon a décollé à plusieurs mètres de hauteur avant de retomber, violemment et en feu, sur les barrières de sécurité. Le miracle s'est produit puisque Dixon est sorti indemne de son épave.L'intéressé s'est expliqué au micro de la chaîne ABC : « Tout va bien, c'était impossible d'éviter Jay. Il n'avait pas non plus le choix vu l'impact qu'il a pris sur le mur, mais cet accident montre le progrès qu'on a fait en matière de sécurité. »C'est Takuma Sato qui s'est imposé, devenant ainsi le premier Japonais à remporter les 500 miles d'Indianapolis. Le Français Simon Pagenaud a lui terminé 14e.
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