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Comment je suis devenu supporter de Montpellier grâce à l'amour de la chanson

La Mosson, les chants de la Paillade et un coup de coeur.

Chez VICE Sports, on s'intéresse à ce qui rend les gens passionnés d'un club. Partagez votre amour à vicesportsfr@vice.com

Supporter du Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) c'est comme être amoureux de la meuf que personne ne mate au collège. Un peu dodue, qui parle peu ou assez mal. Au début on n'ose pas trop se l'avouer, mais un jour en cours de musique elle se met à chanter. Et là, à la sortie, on se livre, on lui dit tout. On l'aime et on le dit en chanson.

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Le fameux "Je suis tombé amoureux, de ce maillot orange et bleu"

Le début de mon histoire d'amour avec ce club remonte au 29 mai 2009. Le match de la montée contre Strasbourg. Avant ça, le MHSC et moi, on ne faisait que flirter, mais pendant cette soirée j'ai compris que ce club et moi, c'était pour la vie. On est à la Mosson, le stade est chaud et à la onzième minute, passe décisive de Tino Costa pour Joris Marveaux. But. Mais rien n'est fait. On approche de la vingtième minute de jeu, rebelote : coup franc, Tino encore, la patte gauche. Oh Tino… merci la madone.

Puis tout s'enchaine. Le penalty arrêté de Johann Carrasso, l'égalisation strasbourgeoise au retour des vestiaires, les buts refusés, les 6 minutes de temps additionnel, l'arrêt de la vie de Geoffrey Jourdren, puis l'explosion de joie. On est enfin en Ligue 1.

Et pendant tout ce temps, on suit « la Butte » (le surnom d'une tribune de la Mosson) et on chante : « Les Pailladins ne lâchent rien ! Les Pailladins reprennent ce refrain !! Dans tous les stades on sera là !! Dans tous les stades ce chant résonnera !! lé lé lé lé lé lé lé la !!! ohoho ! ohoho !!! lé lé lé lé lé lé lé la! ! ahaha ahaha !! » De la poésie.

Alors certes, Montpellier ce n'est pas le Philharmonique de Berlin et malheureusement trop peu nombreux sont ceux qui, aujourd'hui, donnent de la voix pour le club.

Mais pas besoin d'être 80 000 pour trembler. Même à cent, on nous entend. Face au grondant Ring of Fire du Chaudron stéphanois ou au bruyant
"Quand le virage se met à chanter" du Vélodrome, la Paillade délivre un ensemble de belles notes, diverses et variées, des ballades qui vous trottent dans la tête, du matin au réveil jusqu'à tard dans la nuit.

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"Tellement ma ville est belle, moi je chante pour elle"

J'ai vite compris que l'histoire et la vie de ce club se construisaient autour de grands moments de musique. Des virtuoses sur et en dehors du terrain. Des mélodies qui vous construisent et vous touchent bien au fond de vous.

Je vous laisse avec mes deux préférées.

La première, un hymne à la joie, à la vie, à l'amour, qui commence comme ça, "Je t'aime plus que la cocaïne / Je t'aime plus que faire l'apéro / Je t'aime plus qu'une belle coquine / Je t'aime toi le Montpellier Hérault."

La deuxième, notre hymne le plus puissant, celui qui va vous rester dans la tête toute la journée : "Eh Montpellier".

Sur ce, comme le dit si bien le président, « un petit nul à Auxerre et ensuite, branlette espagnole. »

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