Si vous ne connaissez pas Marco Hernandez, vous ne connaissez rien. Enfin, pas rien, mais rien au skate de Staten Island, New York. En plus de prendre en photo des adolescents à casquette, Marco immortalise des instants tels que : des clochards en train de gueuler, des animaux en train de mourir, des filles en train de rien foutre et encore tout plein de trucs qui vous tombent sous les yeux quand vous avez une board, un appareil et du temps libre.
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Dans la vie, Marco est un mec comme tout le monde. Il aime le skateur Mark Gonzalez, Morrissey et le park mythique de Tompkins à New York. Il est adorable, talentueux, et il nous a parlé de comment il était devenu photographe et de pourquoi il aimait tant ses légendaires partenaires de quartier, le Wu-Tang Clan.VICE : C’était comment de grandir à Staten Island ?
Marco Hernandez : Chiant. Il n’y a pas grand-chose à faire ici. C’est une petite île où tout le monde se connaît. La plupart des kids d’ici n’aiment qu’un truc : fumer de l’herbe ; personne ne parle jamais de ce quartier, dans les médias ou ailleurs. C’est le « quartier oublié » de New York.
Marco Hernandez : Chiant. Il n’y a pas grand-chose à faire ici. C’est une petite île où tout le monde se connaît. La plupart des kids d’ici n’aiment qu’un truc : fumer de l’herbe ; personne ne parle jamais de ce quartier, dans les médias ou ailleurs. C’est le « quartier oublié » de New York.
Tu habites loin du quartier d’origine du Wu-Tang ?
Oh, dude. J’ai grandi avec les tapes du Wu-Tang que mes grands frères rapportaient à la maison. Je suis né à Mariners Harbor ; je crois que plusieurs membres du Wu viennent aussi de cet endroit. C’était trop bien d’écouter ces mecs. À six ans, je connaissais leurs paroles par cœur. J’ai grandi avec ça, et encore maintenant, j’écoute le Wu-Tang à peu près tous les jours que Dieu fait. Je serai down avec eux jusqu’à la fin de mes jours. Ce sont les seuls à avoir représenté Staten Island dans l’Histoire – et pour moi, ils le font encore aujourd’hui.Qu’est-ce qui est venu en premier pour toi – le skateboard ou la photo ?
Le skate. À huit ans, je matais les mecs du quartier faire les cons sur des curbs artisanaux claqués, et je me souviens, j’ai eu tout de suite envie de faire pareil. Mais j’ai dû attendre mes dix ans pour avoir ma toute première board. Je me suis mis à la photo il y a deux ans seulement. Il m’est arrivé pas mal de merdes à une époque, et je me disais, putain, j’ai vraiment besoin d’un truc thérapeutique, tu vois ? Toute ma vie j’ai lu et maté des mags, je découpais les pages de Thrasher et les affichais sur les murs de ma chambre. À un moment, j’ai compris que je ne deviendrais jamais pro-skater, mais il était hors de question d’abandonner le skate pour autant ; c’est pourquoi je me suis mis à la photo. C’est la meilleure décision que j’ai jamais prise.
Oh, dude. J’ai grandi avec les tapes du Wu-Tang que mes grands frères rapportaient à la maison. Je suis né à Mariners Harbor ; je crois que plusieurs membres du Wu viennent aussi de cet endroit. C’était trop bien d’écouter ces mecs. À six ans, je connaissais leurs paroles par cœur. J’ai grandi avec ça, et encore maintenant, j’écoute le Wu-Tang à peu près tous les jours que Dieu fait. Je serai down avec eux jusqu’à la fin de mes jours. Ce sont les seuls à avoir représenté Staten Island dans l’Histoire – et pour moi, ils le font encore aujourd’hui.Qu’est-ce qui est venu en premier pour toi – le skateboard ou la photo ?
Le skate. À huit ans, je matais les mecs du quartier faire les cons sur des curbs artisanaux claqués, et je me souviens, j’ai eu tout de suite envie de faire pareil. Mais j’ai dû attendre mes dix ans pour avoir ma toute première board. Je me suis mis à la photo il y a deux ans seulement. Il m’est arrivé pas mal de merdes à une époque, et je me disais, putain, j’ai vraiment besoin d’un truc thérapeutique, tu vois ? Toute ma vie j’ai lu et maté des mags, je découpais les pages de Thrasher et les affichais sur les murs de ma chambre. À un moment, j’ai compris que je ne deviendrais jamais pro-skater, mais il était hors de question d’abandonner le skate pour autant ; c’est pourquoi je me suis mis à la photo. C’est la meilleure décision que j’ai jamais prise.
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Tu préfères prendre des photos de ta meuf ou des photos de skate ?
J’aime autant faire l’un que l’autre. C’est marrant de prendre des photos de mecs en train de skater, mais d’un autre côté, c’est plus simple de shooter sa copine – d’autant plus qu’elle est toujours chaude pour le faire. C’est l’une des filles les plus gentilles et l’une des plus simples à prendre en photo. Elle accepte toujours tout.C’est toujours possible de gagner sa vie en prenant des photos de skate aujourd’hui ?
Honnêtement, je ne sais même pas. Ça doit dépendre de qui tu connais et d’à quel point t’es bon. C’est un milieu où règne la compétition, et je le savais très bien en me lançant là-dedans. J’ai commencé à shooter pour NY Skateboarding ; je leur filais quelques photos de temps en temps. Mais en même temps que je faisais ça, je terminais mes pellicules en prenant en photos des potes à moi qui ont consacré leur vie au skateboard – ça a pas mal fonctionné. J’ai aussi eu la chance de designer une board pour une marque de planches de Long Island, The Northern Co. J’ai adoré ça. Avoir mon nom sur une board, c’est un peu comme si j’étais pro moi aussi ! Puis, j’ai aussi pris plein de photos pour des fanzines de skate, notamment The Blood of the Young, des Canadiens, et des mecs de Californie qui sortent Nighted. En ce moment, j’ai quelques nouveaux trucs en préparation.Merci beaucoup Marco. On a hâte de voir ta board.
J’aime autant faire l’un que l’autre. C’est marrant de prendre des photos de mecs en train de skater, mais d’un autre côté, c’est plus simple de shooter sa copine – d’autant plus qu’elle est toujours chaude pour le faire. C’est l’une des filles les plus gentilles et l’une des plus simples à prendre en photo. Elle accepte toujours tout.C’est toujours possible de gagner sa vie en prenant des photos de skate aujourd’hui ?
Honnêtement, je ne sais même pas. Ça doit dépendre de qui tu connais et d’à quel point t’es bon. C’est un milieu où règne la compétition, et je le savais très bien en me lançant là-dedans. J’ai commencé à shooter pour NY Skateboarding ; je leur filais quelques photos de temps en temps. Mais en même temps que je faisais ça, je terminais mes pellicules en prenant en photos des potes à moi qui ont consacré leur vie au skateboard – ça a pas mal fonctionné. J’ai aussi eu la chance de designer une board pour une marque de planches de Long Island, The Northern Co. J’ai adoré ça. Avoir mon nom sur une board, c’est un peu comme si j’étais pro moi aussi ! Puis, j’ai aussi pris plein de photos pour des fanzines de skate, notamment The Blood of the Young, des Canadiens, et des mecs de Californie qui sortent Nighted. En ce moment, j’ai quelques nouveaux trucs en préparation.Merci beaucoup Marco. On a hâte de voir ta board.
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