Kobe parle ensuite des moments difficiles qu'il a passé dans ce sport et fait une allusion à un tunnel infini :Cher basketball,
Dès les premiers instants,
Où je roulais en boule les chaussettes de mon père
Et shootais d'imaginaires
Paniers victorieux
Dans le Great Western Forum
J'ai su qu'une chose était vraie :
Je suis tombé amoureux de toi
On comprend pas vraiment ce qu'il a voulu dire par là : est-ce que vous n'êtes pas à la fin d'un tunnel quand vous en sortez en courant ? Bref. Ça a l'air de toute façon d'être une jolie métaphore.Mais le tournant dans son raisonnement se trouve dans les lignes suivantes :Je ne voyais jamais la fin du tunnel.
Je ne voyais que moi
qui en sortait en courant.
Puis il finit sur une jolie symétrie.Cette saison est tout ce qu'il me reste à donner.
Mon coeur peut supporter les battements
Mon esprit peut faire face à la pression
Mais mon corps me dit que c'est le moment de dire au revoir.
Si l'on met de côté son niveau d'érudition et sa prose - ainsi que toutes les critiques qu'on lui a envoyé à la gueule ces dernières années -, il nous laisse quand même avec un joli cadeau d'adieu. C'en est même poignant.Et nous le savons tous les deux, peu importe ce que je ferais ensuite
Je serais toujours ce gosse
Avec les chaussettes en boule
La poubelle dans un coin de la pièce
5 secondes à jouer
Le ballon dans les mains
5…4…3…2…1
Avec tout mon amour,
Kobe