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Sports

Le "stoner le plus rapide du monde" n'ira pas à Rio

Chris Barnicle, qui s'est auto-proclamé "stoner le plus rapide du monde", a réalisé le pire chrono des qualifications olympiques américaines du marathon depuis 2000.

Le sport de haut niveau est-il soluble dans la bédave ? Il faut croire que oui pour l'Américain Chris Barnicle. Celui-ci s'est auto-proclamé "stoner le plus rapide du monde". Pour justifier de ce titre, il a deux atouts : il a été coureur universitaire et professionnel avant de connaître des problèmes physiques et de prendre sa retraite. Et il est sûrement le coureur qui se vante le plus de sa consommation de cannabis comestible avant les courses. Il s'est d'ailleurs reconverti dans la distribution (légale) de cannabis médical.

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Samedi dernier, Barnicle a donc décidé d'aller courir les qualifications olympiques du marathon organisées par la Fédération américaine d'athlétisme à Los Angeles. Pour pouvoir participer, le stoner avait mis en avant son temps de 1h04 et 29 secondes réalisé en semi-marathon en 2013. Assez pour tenter de réaliser les minima et peut-être voir Rio, qui sait ?

Eh bien, pas du tout. Barnicle est arrivé bon dernier, 105e sur 105, avec un temps de 3h45 et 34 secondes. Un temps loin d'être honteux pour un marathonien occasionnel. Mais pour prétendre à une place dans l'équipe olympique américaine de marathon, il était vraiment loin du compte. Le premier a ainsi terminé la course en 2h11 et 12 secondes.

Barnicle peut par ailleurs se féliciter d'avoir réalisé le pire temps des qualifications depuis le début des années 2000. Pour mieux se rendre compte de sa performance, il est arrivé 30 minutes derrière la dernière coureuse des qualifications féminines, Joanna Zeiger, qui effectuait son come-back après de multiples opérations aux côtes et qui souffrait toujours de douleurs, de spasmes et de nausée. Barnicle a, lui, souffert de crampes et le staff médical de la course lui a même conseillé d'abandonner. Mais il a tout de même tenu à finir la course.

@chrisbarnicle was the toughest guy on the course today! #NoShitsGiven #WorldsFastest Stoner #PocketTee pic.twitter.com/iooX4XykkV
— Dillon Gracey (@Scooter_Gracey) 13 Février 2016

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C'était donc quand même une victoire pour le "stoner le plus rapide du monde". Barnicle avait ainsi passé deux ans sans faire de compétition puisqu'il avait pris sa retraite. Et il ne s'était décidé à courir ces qualifications que quelques semaines avant la course. Son temps de préparation était donc très restreint.

Chris Barnicle s'est longtemps vanté d'avoir couru la majorité de ses courses sous l'emprise de la marijuana. « Quand j'ai pas de THC dans le cerveau, je deviens très anxieux. J'ai participé à de très grosses courses par le passé et je paniquais, et ça me faisait faire des trucs vraiment stupides », avait-il confié au site FloTrack.

Mais avait-il consommé de la marijuana comestible cette fois-ci ? « Sans commentaires. J'ai fait de gros efforts pour finir jusqu'à la ligne d'arrivée et pour avoir mon nom inscrit dans les résultats. Je ne voudrais pas que l'USATF (la Fédération américaine d'athlétisme, ndlr) me disqualifie. »

OK, on a tous compris Chris, t'étais encore fonscar.

[NPR/FloTrack]