Dans la vie d'une propriétaire de sex-shop
Photos de Zoë Ligon

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La vie des autres

Dans la vie d'une propriétaire de sex-shop

On a filé deux appareils jetables à Zoë Ligon pour qu'elle documente sa journée passée sur un salon érotique.

Cet article a été initialement diffusé sur VICE US.

Pour ce nouvel article de la série « La Vie des autres » , on a offert deux appareils jetables à Zoë Ligon, qui gère un sex-shop à Detroit, et qui bosse également pour VICE à ses heures perdues. Elle a commencé sa carrière en 2013 dans un sex-shop de Manhattan, où elle y a appris le métier sur le tas, tout en finissant ses études universitaires. Elle se base d'ailleurs sur ce bagage pour promouvoir une éducation à la sexualité respectueuse.

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Il y a peu, Zoë a participé à un salon érotique à Brooklyn, et elle a pu prendre plein de photos de godemichés énormes et de bougies en forme de pénis. Après cet événement, elle est rentrée à Detroit, a développé les photos, et je l'ai interviewée pour en savoir plus sur sa journée passée à New York.

VICE : Pourquoi as-tu voulu te rendre à ce salon ?
Zoë Ligon : En fait, j'essaie de participer au plus de salons possible. Ces endroits sont des lieux éducatifs, d'une certaine manière. J'apprends toujours des choses sur la sexualité humaine, et je rencontre plein de gens qui ont les mêmes passions que moi. Ça permet de créer une communauté soudée, qui est là pour te supporter quand les choses vont mal.

À quoi a ressemblé ta journée à Brooklyn ?
Je me suis levée à 10 heures du matin et je suis rapidement partie à Greepoint pour assister au salon. J'ai fait la queue pendant pas mal de temps, et ça m'a permis de rencontrer deux filles très bavardes, très motivées à l'idée d'assister à l'évènement. Dès que j'ai accédé au salon, c'était la folie parce que les organisateurs donnaient des cadeaux aux premiers arrivants. Après ça, j'ai croisé Bunny et Vanessa, deux amies qui tenaient des stands. J'étais un peu dépassée pas le nombre de participants et les milliers de godes que je croisais, j'ai donc voulu me poser un peu avec elles.

J'ai tout de même tenu à explorer les lieux et j'ai pu tomber sur tout un tas de sex-toys de qualité médiocre. Malgré cela, j'ai quand même trouvé des objets plutôt innovants, assez excitants, à l'image d'Eva, un gode qui peut être inséré pendant la pénétration. J'ai également acheté un désinfectant adapté à tous les objets sexuels – même les plus poreux – ce qui est le rêve pour quelqu'un comme moi.

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Sur tes photos, j'ai cru voir des sortes de « pierres ». De quoi s'agit-il ?
C'est un truc assez fou. En réalité, il s'agit de godemichés taillés directement dans de la pierre précieuse. Certaines personnes s'intéressent à leurs propriétés curatives, d'autres au fait qu'ils constituent des sex-toys incroyables. Les matières très dures sont idéales pour la stimulation du point G et de la prostate. De plus, la pierre retient longtemps la température – froide ou chaude – ce qui peut plaire à des gens qui jouent beaucoup sur cet aspect-là. De plus, ces objets sont magnifiques !

Et quel a été le truc le plus bizarre que tu as vu ?
J'ai croisé la route d'un gode en forme de prothèse de jambe. Hey, j'imagine que tous les goûts sont dans la nature !

N'hésitez pas à faire un tour sur le site du sex-shop de Zoë.

Plus de photos ci-dessous :