Du sang, des larmes et du gaz lacrymo lors du plus gros match de l’année en Serbie

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Kopland

Du sang, des larmes et du gaz lacrymo lors du plus gros match de l’année en Serbie

En 2015, le derby serbe avait déjà dégénéré. Samedi, celui de cette année n'a pas dérogé à la règle.

Samedi, Belgrade sentait le sang, la sueur et les larmes. Alors que 25 000 personnes ont afflué dans les rues de la capitale serbe pour courir le 29e marathon de Belgrade, quelques heures plus tard, 40 000 supporters et spectateurs ont assisté au 151e derby de Belgrade entre les deux rivaux de la ville, l'Etoile rouge et le Partizan.

Avec plusieurs Kényans au départ des 42 km de course, on pouvait facilement prédire qui allait passer la ligne d'arrivée en premier, alors que le champion du derby a toujours été un mystère. Et c'est ce qui s'est passé : des athlètes Kényans ont été sacrés chez les hommes et les femmes et le match de football s'est soldé par un match nul (1-1). Bien sûr, techniquement personne n'a gagné, mais l'humanité a perdu gros lorsque des vagues de violence ont balayé le stade avec une telle force que des papas et leurs enfants ont dû quitter l'enceinte avant la fin du match.

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On a vu des fans blessés, des hooligans rivaux se battre entre eux et contre les forces de l'ordre, des sièges de gradins cassés et voler dans les airs.

Quelques touristes aventureux sont venus à Belgrade pour mater le derby, prendre des selfies, se battre ou simplement regarder des mecs se maltraiter. Mais ils sont vite rentrés chez eux, alors que, nous, nous sommes restés ici, avec notre match du jour, son hooliganisme et le football en aparté.