Cet été, Serge Aurier a débarqué à Londres pour 25 millions d'euros, auréolé de sa réputation de latéral droit puissant, rapide et talentueux. Une somme largement justifiée par l'emballement du marché des transferts et par les bonnes performances de l'international ivoirien sous les couleurs du Paris Saint-Germain.Seulement voilà, comme tout le monde le sait, l'idylle entre Aurier et le PSG a volé en éclats un soir de février 2016, sous les coups de boutoirs et le sens de la punchline inimitable du latéral, en roue libre entre deux volutes de chicha sur Periscope. Depuis cette incroyable erreur de communication, Serge Aurier a d'ailleurs multiplié les galères, entre conduite sans permis et altercation en sortie de boîte de nuit.Forcément, ce CV peu reluisant n'a pas échappé à l'entraîneur des Spurs, Mauricio Pochettino, qui ne s'est pas privé de rappeler au joueur qu'il n'avait pas le droit à l'erreur dans son nouveau club de Tottenham. Après s'être montré plutôt magnanime, en affirmant qu'Aurier « repartait de zéro » en débarquant outre-Manche, le technicien argentin s'est montré beaucoup plus ferme ces derniers jours. Interrogé sur sa réaction si son nouveau joueur venait à déconner à nouveau, Pochettino s'est montré très clair, même s'il a utilisé le ton de la plaisanterie : « Je lui ai dit : "Si tu refais un connerie, je te tue !" », en mimant un gros coup de boule. Aurier est donc prévenu, son nouveau coach attend de lui qu'il soit irréprochable dans son comportement hors-terrain et dans son implication sur la pelouse : « Mais j'ai confiance en lui, il faut juste qu'il me rende cette confiance chaque jour à partir de maintenant », a conclu Pochettino.En même temps, le coach des Spurs a d'autres chats à fouetter en ce moment niveau discipline, notamment du côté de l'attaque, depuis que Dele Alli a eu la bonne idée de se faire chopper par les caméras en train de taper un doigt d'honneur à Clément Turpin lors du dernier match de qualif' de l'Angleterre pour le mondial 2018.