L'affaire se joue entre deux anciens groupes ultras du virage Auteuil. D'un côté, les Karsud, un groupe aujourd'hui exclu du Collectif Ultras Paris (CUP), dont un membre a récemment porté plainte, rapporte Le Parisien. De l'autre, quatre membres de la K-Soce team, le groupe le plus important du CUP, qu'il accuse donc de l'avoir menacé de mort. Selon le plaignant, les quatre ultras se seraient rendus dans sa boutique, située à Saint-Maur-des Fossés, dans le Val-de-Marne. Comme le membre des Karsud était absent ce jour-là, ils se seraient montrés très agressifs envers la vendeuse, avant de l'appeler et de le menacer de mort par téléphone.Le Parisien précise que deux des agresseurs présumés ont été placés en garde à vue, tandis qu'un troisième membre de la K-Soce team a été auditionné, sans qu'aucune poursuite ne soit engagée pour l'instant. En revanche, une interdiction de stade pourrait être prononcé conte l'un des trois suspects. Cette affaire fait écho à la bagarre qui avait éclaté lors de la finale de la Coupe de France entre les Karsud et le CUP.Dans un contexte tendu, miné par les rumeurs de départ de certains groupes ultras réputés "modérés" du CUP, l'instance pointe du doigt le Karsud : « Ils ont été exclus du CUP parce que c'est un groupe de hooligans qui ne voulait pas respecter ce qu'on met en place. On reste fidèle à notre ligne directrice, on ne veut pas de violence. Quand nous on resserre la vis, ces mecs ne sont pas d'accord et essaient de nous décrédibiliser. On n'a pas parlé plus que ça de cette plainte. On prépare notre assemblée générale. On bosse avec le PSG, on travaille sur une convention avec le club. On ne regrette pas nos choix », a commenté Romain Mabille, le président du CUP et accessoirement membre de la K-Soce Team. Il préfère jouer l'apaisement et parler d'un incident isolé, alors que les ultras ont récemment fait leur retour dans les travées du Parc des Princes.
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