rugby féminin Sarcelles
Photos : Camilo Leon Quijano 

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Avec le XV féminin d'un collège de Sarcelles

Le photographe Camilo Leon Quijano a suivi pendant plusieurs semaines les jeunes joueuses du collège Chantereine.

Le monde de l’ovalie a bien changé. Le temps du rugby à papa est révolu. Les joueurs ne sont plus des grands gaillards bedonneux mais de véritables athlètes professionnels, bodybuildés, attentifs à leur alimentation et soumis à des impératifs médiatiques et marketing. Surtout, ce n'est plus un sport réservé aux hommes.

Bien heureusement, les femmes ne se contentent plus seulement d’aller voir leurs hommes les dimanches à 15 heures ou de préparer les popottes d’après-match. Au fur et à mesure que le rugby s’est démocratisé, les femmes se sont elles aussi mises à plaquer leurs adversaires sur le gazon. Et plutôt bien, si on se réfère aux derniers résultats de l’équipe de France féminine : samedi 17 novembre, les Bleues ont renversé les Néo-Zélandaises, championne du monde en titre.

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C’est un véritable exploit tant le rugby est un sport national en Nouvelle-Zélande. Les Néo-Zélandais y jouent dès leur plus jeune âge, souvent à l’école, de nombreuses vocations rugbystiques voient le jour et il n’est pas étonnant que ce si petit pays « produisent » autant de rugbymen et rugbywomen de très haut niveau. Ce sera peut-être un jour le cas en France grâce à l’Union nationale du sport scolaire qui propose plus de 100 pratiques sportives à plus d’un million de jeunes, dont 42 % de filles. Le rugby, bien sûr, n’est pas mis de côté.

Des sections rugby ont vu le jour en France et notamment à Sarcelles, au collège Chantereine. Le photographe Camilo Leon Quijano a suivi pendant plusieurs semaines les jeunes joueuses de la section rugby de l’établissement. Elles ont appris à maîtriser les rebonds incertains de cette baballe ovale, ont assimilé les règles parfois compliquées de ce sport. Et petit à petit elles y ont pris goût à ce sport de combat collectif aussi exigeant qu’il créé des liens solides entre les pratiquants – pour finir par devenir un prétexte à l’amitié – à mesure que les plaquages s'enchaînent et que les filles se mettent la gueule par terre pour le collectif.

Et puis le sport scolaire peut aider à créer des vocations. Certaines filles vont inévitablement tomber amoureuses du rugby et de ses valeurs, s'inscrire dans un club, découvrir la compétition et qui sait, peut-être un jour, porter le maillot bleu frappé du coq et se mesurer aux All Blacks.

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Les photos ci-dessous :

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