El caballo con sombrero del Bayona y el indio del Biarritz, las mascotas de los dos equipos vascos de rugby, se dan la mano antes del inicio del partido. Foto de François Gervais.
Les choses changent au Biarritz Olympique (BO). Le club phare du début des années 2000 a quitté le Top 14 et entame sa deuxième saison en Pro D2, qui a très mal débuté puisque le club est lanterne rouge du championnat avec seulement une victoire. Pis encore, Geronimo, l'indien du BO, n'est plus la mascotte officielle du club. Il a été remplacé par Koxka, un corsaire en marinière rouge et blanche. Mouais pas convaincu tant l'indien basque est entré dans nos têtes et reste indissociable du BO. Certains ont bien essayé de se mobiliser pour qu'il reste en place en créant une page Facebook de soutien. Sans effet.Avant de descendre sur les bords de la Nive, on se demandait si le derby allait susciter toujours autant de passion, malgré la descente des deux clubs en Pro D2. On se demandait également si Geronimo serait présent dans les tribunes de Jean-Dauger.On a trouvé des réponses à toutes nos questions. Geronimo était toujours là, dès la veille de la rencontre, à sillonner les rues biarrotes et bayonnaises sur son camion qui dégueule l'hymne du club, Aupa Bo, haranguant les badauds et les supporters qui déambulaient dans les rues. « Je ne suis plus la mascotte officielle mais je suis toujours Geronimo, nous a indiqué Robert Rabagny alias Geronimo. L'indien combat toujours les tuniques bleues de Bayonne. » Dès le matin du match, les Bayonnais ont investi les rues de la ville, habillés d'un haut blanc et d'un foulard bleu.Présent dans les tribunes de Jean-Dauger, il a été acclamé par le public. Car Rabagny comme on le surnomme dans le Pays basque est indissociable de Pottoka, la mascotte de l'Aviron, tous les deux faiseurs de sourires. « Je serai bien sûr présent à Aguilera pour le match retour », prévient l'intéressé qui regrette cependant le peu de supporters biarrots présents à Bayonne. On est extrêmement mauvais dans l'esprit par rapport aux Bayonnais. Bayonne est une ville de fête qui entretient cette dynamique. Nous on n'est pas capable de faire ça. Il faut remotiver nos troupes ». C'est vrai, on n'a pas trop vu de supporters de Biarritz. Dommage.Sinon, sur le terrain, Bayonne a remporté le derby (32-25), dans une ambiance indescriptible, propre à cette enceinte mythique du rugby français.
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