FYI.

This story is over 5 years old.

Sports

Oui, il y a une dimension collective dans le marathon

Lorsqu'un coureur en aide un autre, à bout de forces, à terminer sa course.

Vous avez beau courir tous les dimanches entre 5 et 15 bornes, ça n'a rien à voir avec les 42 km du marathon. Pour certains ça passe crème, mais pour d'autres, les derniers kilomètres sont cauchemardesques et la force mentale peut parfois aider à franchir la ligne d'arrivée. Dans d'autres cas, ça peut être un autre coureur qui peut vous aider à aller jusqu'au bout.

C'est exactement ce qui s'est produit ce dimanche au marathon de Londres. Epuisé, pouvant à peine tenir sur ses jambes, David Weyth était tout proche de tomber à la renverse à seulement 200 mètres de l'arrivée. Et c'est là que Matthew Rees est arrivé pour aider Weyth à terminer son marathon. Il lui parle, certainement pour lui dire que la ligne d'arrivée et proche et que ce n'est pas la moment d'abdiquer.

C'est d'autant plus beau que le marathon reste un sport individuel quand bien même une certaine émulation, donc une dimension collective, peut se créer entre les runners, qu'ils soient potes ou pas.

Les organisateurs ont rendu hommage à Matthew Rees via Twitter : « Matthew Rees, vous venez juste de sublimer tout ce qui fait du Marathon de Londres une course si spéciale. Nous vous saluons ».